Communiqué de presse

" Devant le vide crépusculaire que nous offre Jean-Marc REQUIEN en matière de culture, il est bon de rappeler à ce talentueux et brillant publicitaire, reconnu de tous, l'enjeu politique, idéologique et économique de la biennale d'art contemporain de Lyon.

Il existe aujourd'hui une vingtaine de biennales internationales sur l'ensemble du globe. Certaines, comme celle de Venise ou de Sao Paulo sont des références obligées. Le monde artistique s'y concentre et diffuse au reste de la planète les plus récents frémissements de l'actualité artistique internationale. Ces biennales composent un noyau dur, à la fois créatif, communicationnel et économique qui conditionne le marché de l'art dans son entier, produit des critères de sélection et définit des problématiques.

Depuis quelques temps, un phénomène a vu se créer une nouvelle génération de biennales qui contribue désormais à l'émergence, tant politique qu'artistique, de zones d'activités tenues jusque là en dehors du système traditionnel d'échanges.

Ce sont des biennales appartenant quelques fois à des pays de développement, à forte croissance économique ou encore à des pays émergeant de systèmes politiques contraignants qui les avaient tenus à l'écart des enjeux internationaux.

Ces biennales récentes, ayant moins de 10 éditions, sont celles de Kuang Ju (Corée) de Shanghai (Chine) Manifesta (Europe du Nord), de Dakar (Sénégal), de Lyon …

C'est donc bien un enjeu politique, idéologique, économique pour la ville de Lyon.

Il en va d'une nouvelle logique de répartition des enjeux culturels à l'échelle du globe.

Il est bon de rappeler à Jean-Marc REQUIEN la conférence de presse où Gérard COLLOMB, Patrice BEGHAIN et moi-même, ont marqué leur détermination et leur soutien absolu à la biennale d'art contemporain de Lyon.

Il reste désormais à notre cher Jean-Marc REQUIEN d'apprendre certaines valeurs essentielles de gauche comme l'humilité du savoir et l'ouverture sur le monde. "

Thierry EHRMANN avec la complicité de Thierry RASPAIL